S'il est un sujet qui devrait être facile à traiter, c'est bien celui des reconnaissances et des mérites dont l'ARP s'est vue récompensée au cours des 6 premières années de ses activités. Facile, oui, mais délicat aussi lorsque l'on ne veut pas tomber dans le nombrilisme ou la prétention. Loin de là mon intention en en faisant l'évocation.
J'aborderai donc le sujet en soulignant d'abord, et je n'ai pas eu l'occasion d'assez le faire lorsque ces honneurs ont été octroyés, que c'est grâce à la motivation, à l'acharnement et à la constance de chacune et chacun de ses bénévoles que l'ARP a eu à ses débuts et a toujours un impact dans le quartier. Et comme l'écrivait si bien Camille Renaud dans son article de 2014 faisant l'historique du 20è anniversaire : « C'est la vision globale du travail de l'ARP qui permet le constat suivant : aucun prix ou mérite ne peut égaler les répercussions positives qui s'étendent d'un bout à l'autre du secteur du Plateau ».
C'est donc en 1996 qu'elle se mérite le Prix de l'Organisme communautaire de l'année décerné par la Ville de Hull qui récompense un organisme se démarquant par ses réalisations et son apport communautaire.
Trois ans plus tard, soit en 1999, l'Association est triplement reconnue par la Ville lors de sa nomination dans la catégorie Meilleur organisme communautaire de l'année, lorsqu'elle me voit, à titre de président de l'époque, nominé (suite à la présentation de ma candidature par le CA) au titre de Bénévole de l'année dans le secteur communautaire et que Jean Forgues, initiateur du projet de ligue de basketball juvénile à l'École du Plateau, reçoit le prix de la Meilleure activité de l'année.
En 2000, c'est à Québec que lui est remis le Prix du Mérite municipal qui couvre la région administrative de l'Outaouais des mains de la Ministre des Affaires municipales et de la Métropole, Madame Louise Harel, en présence du maire et de députés. En tant que président sortant de l'époque, je reçois le prix, mandaté de façon noble et généreuse par mon successeur, Alain Pilon, qui était en droit de le faire.
De gauche à droite : Le maire de Hull, Yves Ducharme, Julie Carrière, Mastaï Villeneuve, Jeannine Doyle-Cormier, Marc Jacques Girard, la ministre Louise Harel et le député Roch Cholette.
En conclusion, je peux affirmer que notre organisme bénévole n'a jamais investi ses efforts pour recevoir des reconnaissances et des mérites, mais le fait d'en recevoir a permis et permet encore aujourd'hui, par le caractère inconditionnel, spontané et personnel de la reconnaissance, d'être reconnu pour qui l'on est, pour ce qu'on fait et elle donne la motivation à continuer en donnant sens à la mission que l'on a choisie de mener.
C'est en toute humilité que je termine ce dernier article, soucieux encore une fois de rendre hommage par ces reconnaissances et ces mérites à chaque bénévole, généreux et professionnel, avec qui j'ai eu le plaisir et l'honneur de travailler au cours de ces premières années de l'ARP.
Bénévoles sans l'apport desquels notre association, toujours aussi dynamique et engagée, n'aurait pas le statut qu'elle a acquis au fil de ces 30 années d'engagement communautaire.
Ce fut un plaisir et un honneur pour moi de participer à la commémoration des 30 de l'ARP par le biais de cette série d'articles.
Plongez dans l'histoire captivante de l'ARP! Cliquez sur le bouton pour découvrir le neuvième article de notre série spéciale célébrant nos 30 ans d'histoire.