Peurs morbides, cris angoissants, ombres menaçantes : voilà le contexte anxiogène parfait portant à vouloir s'éloigner d'une telle situation. Pourtant, c'est le climat recherché le soir de l'Halloween. Mais d'où vient donc cette contradiction et cet engouement pour cette fête tant prisée? Je vous pose la question.
En bon enseignant que j'ai été pendant 35 ans, je n'ai pu m'empêcher de faire une petite recherche sur son origine. Wikipedia m'a bien aidé dans cette exploration.
« Fête folklorique originaire des îles anglo-celtes... elle est célébrée le 31 octobre. Son nom est une contraction de l'anglais All Hallows' Eve qui signifie the eve of All Hallows' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veille de tous les saints » ou « la veillée de la Toussaint », fête religieuse catholique au cours de laquelle on se remémore la mort de tous les fidèles défunts le 1er novembre. Il n'y a donc qu'un pas à faire pour associer à cette veille la mort avec tous ses symboles terrifiants (zombies, momies, squelettes, loups-garous, démons, etc.). ».
Plus près de nous, « La fête d'Halloween est introduite aux États-Unis et au Canada après l'arrivée massive d'émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851)... La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l'image des fantômes, des pirates, des monstres, des vampires ou des sorciers/sorcières et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un sort ! ».
Dès sa fondation en 1994, l'ARP a donc organisé L'Halloween en incitant ses résidants via son journal à décorer leur domicile en « maison hantée », entourée de décorations de chauve-souris, de hiboux, de chats noirs, d'araignées tissant leur toile, de cercueils... et d'y accueillir les enfants du quartier. La fête a pris une ampleur telle que sa réputation a vite débordé son territoire pour attirer les enfants des quartiers voisins et nécessiter la présence des policiers et des pompiers afin d'assurer la sécurité. Certains voisins me disaient alors avoir accueilli quelque 300 enfants.
30 plus tard, l'Halloween est toujours fêtée dans le Plateau et cette année encore de « petits monstres » viendront sonner à votre porte si les décorations les y invitent. Accueillez-les avec « bonbons ou gâteries sinon ils pourraient vous jeter un sort ».
Joyeuse Halloween à toutes et tous, et soyez prudents!
Marc Jacques Girard
Président co-fondateur de l'ARP
Plongez dans l'histoire captivante de l'ARP! Cliquez sur le bouton pour découvrir le septième article de notre série spéciale célébrant nos 30 ans d'histoire.
Découvrir maintenant